Diagnostiquer l’idolâtrie médicale

Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous encourage à lire mon témoignage : Libéré de l’idolâtrie médicale.

Il dit: «Si tu écoutes attentivement l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu obéis à toutes ses prescriptions, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens, car je suis l’Eternel, celui qui te guérit.»
Exode 15:26

L’idolâtrie médicale en 4 questions

1) Qu’est-ce que l’idolâtrie ?

Selon Tim Keller, une idole « est tout ce qui est plus important pour vous que Dieu, tout ce qui absorbe votre cœur et votre imagination plus que Dieu, tout ce que vous recherchez pour vous donner ce que Dieu seul peut donner ».

En complément, je dirais que l’idolâtrie est de ne pas laisser à Dieu la première place et l’honneur, de ne pas Le laisser combattre pour nous ou de rechercher sa sécurité ailleurs qu’en Lui.

Dieu est le roi des rois, Yahvé-Jiré (l’Eternel qui pourvoit), Yahvé-Rapha (l’Eternel qui guérit) et ne désire laisser cette place à quiconque.
Le Dieu de la Bible n’est pas un dieu qui suit nos choix et décisions, Il est celui qui prend le contrôle et qui indique la route à suivre.

2) Quelles idoles pouvons-nous trouver dans le domaine médicale ?

Il existe un grand nombre, par exemple :

a)  La recherche de la santé : cela peut parfois devenir une obsession et une idole.

b)  Les médicaments : certains pensent par exemple que tout (ou presque) peut être résolu grâce à des pilules.

c)  Le docteur : certains voient le docteur pour tout et pour rien, suivre son avis sans jamais se poser de question ou placent leur confiance en lui premièrement et non en Dieu.

3) En quoi la science moderne et le consumérisme nous poussent à l’idolâtrie ?

Nous vivons dans une société où l’argent est roi. Tout est question de vendre et de faire du profit. Plus, on est riche, plus on devient puissant et plus on peut imposer un mode de penser et une façon de vivre.
Chaque jour, on nous fait croire que le bonheur s’obtient en achetant et que les nouvelles technologies ont été développées pour nous rendre heureux. Les fabricants mettent souvent tout en place pour produire de idoles que l’on va chérir et acheter à nouveau.

Ainsi, l’idolâtrie en terme de santé, se tient souvent dans le fait de :

a) Penser que la science a réponse à tout et que les dernières avancées médicales sont forcement meilleures que ce qui a toujours existé (ce qui est naturel).

b) Penser que se soigner c’est consommer plus, alors que cela peut aussi être consommer moins ou autrement, et surtout, laisser le corps agir.

Cet article ne cherche pas à faire l’apologie de la médecine naturelle car le consumérisme touche aussi la médecine naturelle.

4) En quoi le domaine médical est-il particulièrement à risque ?

Il y a plusieurs réponses à cela.

a)  Parce que la recherche de la guérison fait toujours appel à un certain niveau de foi en quelque chose.

b)  Parce que notre mode de vie est malsain.

Nous mangeons mal, ne faisons pas assez d’exercice physique, sommes stresses, passons trop de temps enfermes, consommons trop de médicaments… Le résultat est que beaucoup d’entre nous sont malades (obésité, dépression, diabètes, maladies auto-immunes, etc.).
Il existe une grande pression de la part des lobbies industriels de l’alimentation pour nous faire consommer plus et des produits malsains qui nous rendent malades et accros.

c)  Parce que le domaine médical est particulièrement touché par le consumérisme.

Que ce soit avec l’industrie pharmaceutique ou dans le domaine du naturel, le domaine médical est particulièrement lucratif. Il faut donc faire extrêmement attention à ce qu’on cherche à nous vendre et regarder au-delà des apparences.
Les prescriptions des docteurs et les remboursements des médicaments sont aussi des moyens formidables pour les industriels pour nous faire consommer plus.

5 signes d’idolâtrie médicale

Voici 5 signes qui indiquent un risque d’idolâtrie.

1)  Penser que ma foi n’a rien à voir avec la façon dont je m’occupe de ma santé et de celle de mes enfants.

2)  Être guidé par mes peurs et mes émotions dans les décisions que je prends. Ne pas faire confiance à Dieu pour les question de santé

3)  Ne pas prier ni demander du discernement avant de prendre mes décisions en matière médicale.

4)  Négliger ma santé, notamment pour la recherche du plaisir. Manger, consommer et vivre sans me questionner sur les conséquences à venir en terme de santé. Considérer que la médecine moderne me permet de ne pas avoir à m’inquiéter de ces choses.

5)  Accepter de rester ignorant en terme de santé et idéaliser la science moderne. Penser que les médicaments sont nécessaires à la guérison.

Notre corps est une machine merveilleuse et a des mécanismes pour s’auto-guérir. De simple produits naturels courants sont souvent suffisants pour aller mieux.

6 principes pour se protéger de l’idolâtrie

1) Faire confiance en Dieu quelque soit la situation ou le diagnostique du docteur.

2) Reconnaître que Dieu nous a donné la charge de notre propre santé et de celles de nos enfants, et à personne d’autre.

3) Apprendre à écouter notre corps et à s’en occuper. Reconnaître qu’il est une machine merveilleuse.

4) Réaliser que notre mode de vie est bien souvent la source de nos maladies (et non la faute à pas de chance) et qu’une vie ancrée en Dieu nous en protège (jamais totalement).

Pratiquer la prière, la gratitude, l’adoration, se détacher des soucis de ce monde pour se tourner vers Lui seul…

5) Ne pas toujours suivre la voie présentée comme la plus « sure ». Être prêt à se fier à Dieu.

Les docteurs imaginent toujours le pire scénario (pour des raisons que je comprends). Le bon sens est bien souvent meilleur conseiller.
La consommation de médicaments inutiles est dangereuse pour la santé.

6) Apprendre la médecine naturelle car elle vient de Dieu directement.

Se renforcer et se soigner grâce au jeûne, à l’alimentation, aux plantes, à l’argile…
La médecine naturelle n’inclut évidemment pas le charlatanisme et les pratiques occultes.

Conclusion

Nous vivons dans un monde idolâtre, déchu, ennemi de Dieu. Le domaine médical ne fait pas exception. Tout n’est pas absolument mal, mais rien n’est absolument bien.

Laissons à Dieu la première place dans notre cœur et dans nos pensées ainsi que dans notre façon de nous occuper de notre santé.

Reconnais-le dans toutes tes voies et il rendra tes sentiers droits.
Ne te prends pas pour un sage, crains l’Eternel et détourne-toi du mal: cela apportera la guérison à ton corps et un rafraîchissement à tes os.
Proverbes 3:6-8

N’hésitez pas à m’envoyer vos questions, j’y répondrai dans un prochain article.

Pour plus d’articles sur le sujet :

Libéré de l’idolâtrie médicale

La Bible nous appelle à ne pas vivre comme le monde. Dieu m’a montré que cela doit s’appliquer aussi à ma façon de me soigner.

Mon parcourt

Je suis devenu chrétien en 2001. Environ 10 ans plus tard, je fus diagnostiqué avec la maladie de Crohn, qui est une maladie considérée comme incurable et qui provoque notamment l’inflammation du tube digestif avec toutes les conséquences que cela peut avoir.

Je ne comprenais pas pourquoi cela m’était tombé dessus. Premièrement parce que je suis chrétien et deuxièmement parce que je pensais que je prenais plutôt soin de ma santé.

Après avoir été diagnostiqué, on m’a donné plusieurs médicaments à prendre chaque jour et à plusieurs moments de la journée. Les choses se sont améliorées et je suis revenu à une vie quasi-normale. Avec le temps, j’ai réussi à réduire certaines doses puis à arrêter certains médicaments avec les conseils de mon docteur pour ne plus avoir qu’un seul médicament (Pentasa) que je prenais deux fois par jour. Je continuais cependant à vivre avec plusieurs symptômes caractéristiques de la maladie.

Mon expérience avec le jeûne

En 2012, alors que je vivais en France avec ma femme qui est anglaise, mon beau-père a été diagnostiqué d’un cancer en phase terminale. Nous avons alors pris la décision de tout quitter pour aller vivre en Angleterre pour être aux cotés de mes beaux-parents pendant cette période difficile. Avant de partir, un pasteur est venu me voir et m’a encouragé à prier et à jeûner. Je lui ai alors répondu que je trouvais difficile de jeûner. Il a alors pris du temps pour me parler de son expérience avec le jeûne et de l’importance de jeûner pour la vie spirituelle.

Plus tard, je faisais des recherches en ligne concernant le jeûne et je suis notamment tombé sur le témoignage d’un jeune homme qui avait des problèmes d’anxiété, qui s’était tourné vers des thérapies naturelles et qui avait, entre autres, jeûné pendant 7 jours et qui racontait son expérience.

J’ai alors commencé à comprendre les bienfaits du jeûne pour la santé et j’ai donc décidé de tester la même expérience. Après une semaine de jeûne, ma santé s’était grandement améliorée et j’ai pu avoir un mois entier avec quasiment aucun symptôme ! Bien des choses se sont grandement améliorées et ne sont pas revenues en arrière depuis.

Premiers pas vers la médecine naturelle

Cela a été un choc pour moi. Pourquoi est-ce que personne ne m’avait parlé de ça auparavant ? Pourquoi est-ce que les docteurs, malgré tous leurs diplômes ne m’avaient jamais encouragé à me tourner vers ce type de thérapie et m’avait au contraire toujours découragé à y croire ?

J’ai alors commencé à lire et à découvrir la médecine naturelle. J’ai découvert la beauté de certains aspects de la création que je ne connaissais pas et que peu de gens comprennent. La médecine naturelle révèle la grandeur de Dieu et la petitesse de l’homme. La nature est bien plus intelligente que les petites molécules chimiques inventées par l’homme qui sont bien souvent inefficaces voire dangereuses et rendent dépendent.

J’ai alors eu la volonté d’arrêter mon médicament. J’ai du m’y prendre à plusieurs fois. Parfois, j’y allais « par la foi », parfois en remplaçant mon médicament par un produit naturel. Sans succès dans un premier temps.

En septembre 2015, j’ai alors testé la résine de boswellie, tout en améliorant mon régime alimentaire (moins de sucre, moins de cochonnerie). Il y a une étude dont personne ne m’avait parlé qui indique des résultats similaire entre la boswellie et le Pentasa.

Après quelques mois d’adaptation, ma santé s’est stabilisée et certains symptômes se sont même améliorés.

Bras de fer avec mon docteur

En arrêtant mon médicament sans l’accord de mon docteur (gastro-entérologue), j’ai évidemment du faire face à son scepticisme et ai subit une batterie de tests qui se sont révélés positifs dans un premier temps.

Malheureusement, avec le temps, mon niveau d’inflammation a augmenté (calprotectine >500) et après un an sans médicament, mon docteur a commencé à me remettre la pression pour revenir aux médicaments (immunosuppresseurs). Des amis m’ont aussi encouragé à suivre l’avis du docteur.

J’ai décidé de tenir bon et de continuer avec la boswellie et d’autres produits naturels. J’ai testé toutes sortes de produits et traitements naturels bien souvent sans voir d’amélioration. Il faut préciser cependant que je n’avais alors que très peu de symptômes, moins qu’avant.

En janvier 2018, le docteur m’a annoncé que mon inflammation avait nettement diminuée et était retombée (calprotectine 183) en dessous du niveau de 2015 et donc que je pouvais continuer sans médicament. Il acceptait que ma méthode marchait. Cela a été une vraie libération. J’ai évité une prescription d’immunosuppresseur à vie !

Je pense que l’augmentation de l’inflammation en 2015-2016 était causée par la fatigue liée à la naissance de mes enfants. J’ai pu améliorer ma santé notamment en améliorant mon rythme de vie (sport, sommeil…).

La main de Dieu

Il est évident que pendant ces dernières années, j’ai eu des hauts et des bas dans ma foi. Parfois, j’étais confiant que les choses allaient s’améliorer, parfois ça me réveillait la nuit. Mais dans toutes ces difficultés j’ai vraiment pu voir la main de Dieu à l’action.

Ce combat pour sortir de la dépendance aux médicaments est pour moi un combat spirituel. Je n’ai pas hésité à affirmer à mon docteur que je croyais en Dieu et que c’est pour cela que je croyais en la supériorité du naturel face au chimique (non naturel).

J’ai la conviction que Dieu est glorifié par ma victoire sur les médicaments et sur les présupposés que certains ont.

J’ai souvent prié pour qu’Il me libère des médicaments et Il a répondu. Malheureusement peu de chrétiens prient dans ce sens.

Libéré. Mais de quoi exactement ?

Certes, Dieu m’a libéré de la contrainte d’avoir à prendre des médicaments au quotidien et d’avoir à vivre avec les effets secondaires, mais la vraie libération n’est cependant pas là. Celle-ci a eu lieu quand Dieu m’a fait comprendre que je pouvais et devais prendre le contrôle de ma santé et que je ne devais pas suivre aveuglément les conseils de spécialistes de la santé quelque soit leur niveau d’étude.

Les docteurs ne m’ont jamais encouragé à améliorer mon alimentation ou à tester des méthodes naturelles (même en complément !).

Certains docteurs m’ont affirmé que l’alimentation n’avait pas un rôle important dans la maladie de Crohn. C’est absolument faux !

Grâce à Dieu, j’ai pu comprendre que suivre leur méthode ne m’amènerait à rien et ai alors cherché ailleurs. Je suis convaincu que ma santé serait bien pire si je n’avais pas compris cela.

Au lieu de mettre ma confiance en la médecine moderne, j’ai alors suivi mon propre chemin, ou plutôt celui que Dieu m’a montré. J’ai commencé à prier que Dieu me guide et m’aide. J’ai arrêté de suivre un mode de pensé imposé par le monde, mais j’ai suivi mon Créateur, Celui qui m’a conçu et qui sait ce qui est bon pour moi.

J’ai alors pris confiance et ai osé défier mon docteur et sa façon de penser qui nous a été imposée (à lui comme à moi).

On voulait me faire croire que les docteurs ont la connaissance et que grâce aux milliards investis dans la recherche, ils pouvaient me donner LA solution à mon problème. C’est finalement le jeûne et notamment une plante qui existe depuis des millénaires qui ont fait l’affaire. Quelle ironie !

La médecine moderne est un exemple, mais ce qui est important au-dessus de tout est de ne pas placer notre confiance en l’Homme, mais en Dieu.

Cela est un acte de foi, pas toujours évident.

Remarques importantes

Je ne prétends pas qu’il ne faut pas prendre de médicament. J’ai mis des années pour arriver à ne plus à avoir à en prendre. J’ai prié pour que Dieu me permette cela parce que j’avais la foi que cela était possible. J’avais lu aussi plusieurs témoignages de personnes ayant la maladie de Crohn qui ont arrêté les médicaments pour se tourner vers le naturel. Mais parfois, il faut savoir se contenter de ce que l’on a et accepter que le chimique est parfois (pas toujours) mieux que rien.

Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas aller chez le docteur. Je continue d’aller voir mon gastro-entérologue régulièrement pour contrôler que tout va bien. Leur connaissance du corps humain est généralement précieuse et utile.

A aucun moment, je n’ai pris de risques insensés. Chacun est libre de faire selon ses convictions et selon le niveau de foi que Dieu lui a donné.

J’admets que la médecine moderne est efficace dans certains domaines. Ce qui est important est l’attitude du cœur et notre façon de percevoir les choses.

N’hésitez pas à m’envoyer vos questions, j’y répondrai dans un prochain article.

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